
Il va falloir la jouer fine. Malgré les récentes spéculations autour du possible rachat de SFR par un des trois autres opérateurs hexagonaux, cette consolidation du marché, si elle a lieu, devra répondre à quelques contraintes dictées par les autorités.
Lors d’une conférence de presse organisée par l’Arcep, Laure de la Raudière, présidente de l’autorité de régulation des télécoms, a donné son avis sur le sujet, explique Le Monde.
Peut-être oui, peut-être non


Le VPN Premium de CyberGhost chiffre vos données et protège tous vos appareils en un seul clic ! Pour du streaming, le télétravail ou en déplacement il est utile partout.
Estimant que l’Arcep n’a pas « de position de principe » contre un retour à 3 opérateurs, la responsable a tout de même réaffirmé son attachement au maintien d’un marché « concurrentiel » sur le secteur des télécoms. Si l’ancienne députée estime qu’il n’y a pas « de chiffre magique » pour atteindre ce délicat équilibre entre concurrence et viabilité du marché, elle émet quand même quelques réserves.
En effet, si l’analyse en détail du risque concurrentiel est réservée à l’autorité de la concurrence, l’Arcep, elle, note qu’une éventuelle fusion de SFR devra tout de même se « justifier » économiquement. Et c’est là que la bataille risque d’être rude.

En effet, pas possible de jouer la carte de l’investissement nécessaire dans les infrastructures, puisque ces derniers diminuent pour la troisième année consécutive, note un récent rapport de la même Arcep. En parallèle, le revenu des opérateurs lui « progresse pour la quatrième année consécutive, et de 1,5 % en 2024 ». Dans ces circonstances, difficile aussi de sortir l’argument de la consolidation obligatoire pour la bonne santé du marché.
La délicate acquisition
Avec un déploiement de la 5G bien entamé et la mise en place de la fibre sur presque tout le territoire, le retour à 3 opérateurs devra donc se faire sur des arguments autres que celui des investissements et de la consolidation du réseau.
Pour aller plus loin
SFR et Bouygues se débarrassent de leurs tours télécoms en zone rurale, faut-il s’inquiéter pour son réseau mobile ?
Orange a de son côté indiqué ne pas « être à la manœuvre » pour acquérir SFR afin d’éviter de se retrouver dans une position dominante, tout en notant tout de même son intérêt pour certains des actifs de l’opérateur. Reste donc Bouygues et Free qui vont devoir rivaliser d’ingéniosité pour faire passer un éventuel rachat auprès des autorités.
Envie de rejoindre une communauté de passionnés ? Notre Discord vous accueille, c’est un lieu d’entraide et de passion autour de la tech.
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix